Connaissez-vous At The Barrier ?
Fondé en 2018, At The Barrier est l’un des webzines britanniques les plus actifs sur la scène folk, rock et alternative au Royaume-Uni. Très suivi par les amateurs de musiques live et de découvertes indépendantes, le site s’est forgé une réputation solide grâce à ses chroniques passionnées, souvent très documentées, et à son ton profondément humain. Une plateforme sans compromis, animée par des passionnés qui défendent la musique bien au-delà des tendances. C’est dans cet esprit que le journaliste Seuras Og consacre une critique particulièrement chaleureuse à notre nouvel album You Should Know — un texte long, généreux, et qui nous a beaucoup touchés. Voici ce qu’il en retient.

Nous avons eu le plaisir de découvrir la chronique de At The Barrier sur notre nouvel album « You Should Know ».
Dès les premières lignes, le ton est donné : pour At The Barrier, il est « grand temps de rejoindre le club » et de lever le voile sur ce groupe qui reste encore trop secret malgré « quatre albums studio, six live et un best of »
L’une des surprises de l’album pour lui se trouve dans « I Know Who You Are », mené par un rythme clairement hip-hop et une approche vocale proche du sprechgesang. Un pari osé mais qui, selon lui, fonctionne « curieusement bien » grâce aux guitares fluides et aux textures gallic-folk apportées par les violons. L’instrumental « Imbloc », quant à lui, lui évoque les grandes heures des musiques atmosphériques façon Clannad, ce qui représente un beau compliment
Une signature musicale immédiatement reconnaissable
Au fil de sa chronique, Seuras Og détaille piste après piste ce qui fait, selon lui, la force de l’album :
- « Love Madness », ouverture immédiate, est décrite comme un « burst insufferably catchy », un titre irrésistible, porté par une 12-cordes éclatante, des percussions puissantes et les deux violons qui apportent cette touche folk si caractéristique
- Le morceau « You Should Know », titre éponyme, s’inscrit dans une énergie qu’il rapproche du jugband blues, avec une ligne de basse bondissante et des envolées de violons « à la Dexys »
- Il salue aussi la voix de Taylor Byrne, arrivée dans le groupe après avoir été repéré en train de jouer dans les rues de Dublin — une anecdote qu’il raconte avec amusement et admiration
- L’album, écrit-il, semble ouvrir « un nouveau chapitre », plus pop, plus lumineux, sans renier l’héritage folk celtique du groupe.
Des hommages au rock britannique sixties
Seuras Og glisse également une série de clins d’œil rock :
- « Comment sonneraient les Stones ou les Pretty Things de 1964 avec des violons ? » demande-t-il en parlant de « I Will Go » — avant de répondre : « Délicieux. »
- « Never Get Enough » rappelle quant à lui The Kinks, avec même « un parfum de Ticket To Ride » dans le jeu de guitare
- De quoi ancrer l’album dans une histoire musicale commune entre la France, l’Irlande… et la Grande-Bretagne.
Un final intime et touchant
Le critique avoue avoir été surpris par « Winter’s Nearly Done », un morceau plus dépouillé, presque fragile. D’abord dérouté, il comprend ensuite que c’est précisément cette sincérité et cette montée progressive — notamment grâce aux violons — qui en font un moment fort de l’album
« Une expérience vraiment spéciale »
En conclusion, At The Barrier qualifie l’album d’« expérience vraiment spéciale » et invite les lecteurs à ne plus garder le secret. La dernière phrase résume à merveille l’esprit de l’article :
“If I see their name on any lineup in ’26, me and my tent, we’ll be heading thataway.*”
Une promesse qui nous touche profondément.
* « Si je vois leur nom sur n’importe quelle affiche en 2026, moi et ma tente, on prendra immédiatement la route dans cette direction. »
