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/// LIFE REPORT //// St Maixent l'École (79) et Ortigueira (Espagne) vendredi 13 juillet, Festi


Nouveau week-end à longue distance pour THE CELTIC SOCIAL CLUB, avec une date dans les Deux-Sèvres et la suivante à la pointe nord de la Galice, à mille kilomètres de là, pour notre premier concert espagnol et les 40 ans du gros Festival Internacional do Mundo Celta d'Ortigueira.

Le festival du Rife des « Enfants du Monde », sur les terres poitevines de Manu, Richard et Mathieu, s'installait cette année sur le magnifique site de l'Abbaye bénédictine de St Maixent l'École, impressionnant corps de bâtiment développé depuis le VIIème siècle. Pour cet événement culturel dédié à la la danse et la musique, des dizaines d'adolescents venus de Russie, du Portugal, de Bulgarie, d'Inde, de Serbie, de Macédoine, de Pologne, d'Inde, s'égaillent dans ce petit village provisoire installé en cœur de ville. À 21h30, alors que la température a enfin baissé, nous attaquons devant près de 800 personnes pour le premier concert intégral de Dan Donnelly. Très bel accueil, avec une belle montée en puissance du show, qui éclatera notamment quand Shraiyas (chant) et Bhavish (percussion), deux musiciens indiens de Bombay invités sur le festival, nous rejoignent au débotté en scène pour une longue et puissante version de « After the fall ». Un grand merci à toute l'équipe des bénévoles de l'association du Rife !

Départ en train aux aurores pour rejoindre Orly où un premier vol nous emmènera en transit à Madrid, pour rejoindre ensuite l'aéroport de La Corogne à la pointe de la Galice. Puis en mini-bus pour la ville d'As Pontes où nous logeons dans les montagnes, à une demi-heure d'Ortigueira. La valise micro de notre ingénieur du son, Yann Madec, n'est pas à l'arrivée. Un premier signe de ce qui nous attend sur les aléas aériens… Première cerveza bien méritée à 23h après cette longue journée de voyage avant une bonne nuit réparatrice. C'est notre ami Kevin Camus (pipe) qui doit nous rejoindre directement depuis Brest le lendemain, via Barcelone.

Le dimanche matin, après une bonne répétition acoustique à l'hôtel et quelques emplettes de jamon, nous recevons quelques signes inquiétants de l'aéroport brestois… Départ pour le site du « Festival Internacional do Mundo Celta » vers 15h pour la balance, alors qu'une brume tenace donne des allures fantomatiques à la montagne galicienne. Nous sommes installés sur le port, Calle Alameda, face à la mer de la Ria d'Ortugueira. Soundcheck rapide pour ne pas amputer sur le début de la finale à 17h. Et décision de ne pas faire venir Kevin, toujours bloqué à l'aéroport de Brest avec un retard record de quatre heure et demi. Déception de ne pas avoir de « pipe » pour notre premier concert en Espagne, déception pour tout le travail effectué en amont par Kevin… Mais confiance absolu en notre Pierre Stéphan qui va donc assurer en solo toutes les parties instrumentales.

Match dans un restaurant sur le Praza Igrexa, au milieu des familles espagnoles clairement pro-croates, et arrosé à l'Estrella Galicia, bière blonde locale. Grosse ambiance pour une partie de l'équipe du CELTIC SOCIAL CLUB (Manu et Julien en tête) et magnifique victoire pour l'équipe de France. Signe avant coureur d'un bon show à deux étoiles ? D'autant que la valise de Yann nous attend finalement à l'hôtel.

À 22h, après repos et dîner, nous redescendons d'As Pontes pour rejoindre le site et notre show en clôture du festival à 1h du matin. Les 8 000 personnes massées devant la scène sont déjà chaudes pour le concert des irlandais de Lunasa. Rapide changement de plateau. À peine lancées les premières mesures de « Celtic Social Club », nous savons que le concert fera date. Énorme enthousiasme, gigantesque ferveur, accueil de dingue qui ne fera que prendre de l'ampleur tout au long du show. La foule jumpe en rythme, hurle en cadence, répond comme un seul homme à toutes les annonces de Dan en Espagnol, souvenir de ses rencontres mexicaines dans ses dix années à New York… Nous serons littéralement portés, en apesanteur galicienne, pendant cet heure et demi d'un incroyable concert dans le chaudron espagnol. Retour vers quatre heure du matin à l'hôtel, heureux et comblés, pour une très courte nuit.

À La Corogne, le feuilleton des compagnies aériennes se poursuit, avec un retard de deux heures sur notre vol vers Lisbonne. Dan parvient quand même à grimper dans sa correspondance pour l'Angleterre. Nous prendrons finalement un autre vol pour Orly, gérant au mieux les décalages pour les trains retour à Montparnasse. Pierre et Yann devront passer la nuit à Paris. Deux jours de repos bien mérité avant la suite de notre « summer tour ».

Gracias, magnifique Ortigueira. À très vite en Gallice et en Espagne !


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Nouveau week-end à longue distance pour THE CELTIC SOCIAL CLUB, avec une date dans les Deux-Sèvres et la suivante à la pointe nord de la Galice, à mille kilomètres de là, pour notre premier concert espagnol et les 40 ans du gros Festival Internacional do Mundo Celta d'Ortigueira.

Le festival du Rife des « Enfants du Monde », sur les terres poitevines de Manu, Richard et Mathieu, s'installait cette année sur le magnifique site de l'Abbaye bénédictine de St Maixent l'École, impressionnant corps de bâtiment développé depuis le VIIème siècle. Pour cet événement culturel dédié à la la danse et la musique, des dizaines d'adolescents venus de Russie, du Portugal, de Bulgarie, d'Inde, de Serbie, de Macédoine, de Pologne, d'Inde, s'égaillent dans ce petit village provisoire installé en cœur de ville. À 21h30, alors que la température a enfin baissé, nous attaquons devant près de 800 personnes pour le premier concert intégral de Dan Donnelly. Très bel accueil, avec une belle montée en puissance du show, qui éclatera notamment quand Shraiyas (chant) et Bhavish (percussion), deux musiciens indiens de Bombay invités sur le festival, nous rejoignent au débotté en scène pour une longue et puissante version de « After the fall ». Un grand merci à toute l'équipe des bénévoles de l'association du Rife !

Départ en train aux aurores pour rejoindre Orly où un premier vol nous emmènera en transit à Madrid, pour rejoindre ensuite l'aéroport de La Corogne à la pointe de la Galice. Puis en mini-bus pour la ville d'As Pontes où nous logeons dans les montagnes, à une demi-heure d'Ortigueira. La valise micro de notre ingénieur du son, Yann Madec, n'est pas à l'arrivée. Un premier signe de ce qui nous attend sur les aléas aériens… Première cerveza bien méritée à 23h après cette longue journée de voyage avant une bonne nuit réparatrice. C'est notre ami Kevin Camus (pipe) qui doit nous rejoindre directement depuis Brest le lendemain, via Barcelone.

Le dimanche matin, après une bonne répétition acoustique à l'hôtel et quelques emplettes de jamon, nous recevons quelques signes inquiétants de l'aéroport brestois… Départ pour le site du « Festival Internacional do Mundo Celta » vers 15h pour la balance, alors qu'une brume tenace donne des allures fantomatiques à la montagne galicienne. Nous sommes installés sur le port, Calle Alameda, face à la mer de la Ria d'Ortugueira. Soundcheck rapide pour ne pas amputer sur le début de la finale à 17h. Et décision de ne pas faire venir Kevin, toujours bloqué à l'aéroport de Brest avec un retard record de quatre heure et demi. Déception de ne pas avoir de « pipe » pour notre premier concert en Espagne, déception pour tout le travail effectué en amont par Kevin… Mais confiance absolu en notre Pierre Stéphan qui va donc assurer en solo toutes les parties instrumentales.

Match dans un restaurant sur le Praza Igrexa, au milieu des familles espagnoles clairement pro-croates, et arrosé à l'Estrella Galicia, bière blonde locale. Grosse ambiance pour une partie de l'équipe du CELTIC SOCIAL CLUB (Manu et Julien en tête) et magnifique victoire pour l'équipe de France. Signe avant coureur d'un bon show à deux étoiles ? D'autant que la valise de Yann nous attend finalement à l'hôtel.

À 22h, après repos et dîner, nous redescendons d'As Pontes pour rejoindre le site et notre show en clôture du festival à 1h du matin. Les 8 000 personnes massées devant la scène sont déjà chaudes pour le concert des irlandais de Lunasa. Rapide changement de plateau. À peine lancées les premières mesures de « Celtic Social Club », nous savons que le concert fera date. Énorme enthousiasme, gigantesque ferveur, accueil de dingue qui ne fera que prendre de l'ampleur tout au long du show. La foule jumpe en rythme, hurle en cadence, répond comme un seul homme à toutes les annonces de Dan en Espagnol, souvenir de ses rencontres mexicaines dans ses dix années à New York… Nous serons littéralement portés, en apesanteur galicienne, pendant cet heure et demi d'un incroyable concert dans le chaudron espagnol. Retour vers quatre heure du matin à l'hôtel, heureux et comblés, pour une très courte nuit.

À La Corogne, le feuilleton des compagnies aériennes se poursuit, avec un retard de deux heures sur notre vol vers Lisbonne. Dan parvient quand même à grimper dans sa correspondance pour l'Angleterre. Nous prendrons finalement un autre vol pour Orly, gérant au mieux les décalages pour les trains retour à Montparnasse. Pierre et Yann devront passer la nuit à Paris. Deux jours de repos bien mérité avant la suite de notre « summer tour ».

Gracias, magnifique Ortigueira. À très vite en Gallice et en Espagne !


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Nouveau week-end à longue distance pour THE CELTIC SOCIAL CLUB, avec une date dans les Deux-Sèvres et la suivante à la pointe nord de la Galice, à mille kilomètres de là, pour notre premier concert espagnol et les 40 ans du gros Festival Internacional do Mundo Celta d'Ortigueira.

Le festival du Rife des « Enfants du Monde », sur les terres poitevines de Manu, Richard et Mathieu, s'installait cette année sur le magnifique site de l'Abbaye bénédictine de St Maixent l'École, impressionnant corps de bâtiment développé depuis le VIIème siècle. Pour cet événement culturel dédié à la la danse et la musique, des dizaines d'adolescents venus de Russie, du Portugal, de Bulgarie, d'Inde, de Serbie, de Macédoine, de Pologne, d'Inde, s'égaillent dans ce petit village provisoire installé en cœur de ville. À 21h30, alors que la température a enfin baissé, nous attaquons devant près de 800 personnes pour le premier concert intégral de Dan Donnelly. Très bel accueil, avec une belle montée en puissance du show, qui éclatera notamment quand Shraiyas (chant) et Bhavish (percussion), deux musiciens indiens de Bombay invités sur le festival, nous rejoignent au débotté en scène pour une longue et puissante version de « After the fall ». Un grand merci à toute l'équipe des bénévoles de l'association du Rife !

Départ en train aux aurores pour rejoindre Orly où un premier vol nous emmènera en transit à Madrid, pour rejoindre ensuite l'aéroport de La Corogne à la pointe de la Galice. Puis en mini-bus pour la ville d'As Pontes où nous logeons dans les montagnes, à une demi-heure d'Ortigueira. La valise micro de notre ingénieur du son, Yann Madec, n'est pas à l'arrivée. Un premier signe de ce qui nous attend sur les aléas aériens… Première cerveza bien méritée à 23h après cette longue journée de voyage avant une bonne nuit réparatrice. C'est notre ami Kevin Camus (pipe) qui doit nous rejoindre directement depuis Brest le lendemain, via Barcelone.

Le dimanche matin, après une bonne répétition acoustique à l'hôtel et quelques emplettes de jamon, nous recevons quelques signes inquiétants de l'aéroport brestois… Départ pour le site du « Festival Internacional do Mundo Celta » vers 15h pour la balance, alors qu'une brume tenace donne des allures fantomatiques à la montagne galicienne. Nous sommes installés sur le port, Calle Alameda, face à la mer de la Ria d'Ortugueira. Soundcheck rapide pour ne pas amputer sur le début de la finale à 17h. Et décision de ne pas faire venir Kevin, toujours bloqué à l'aéroport de Brest avec un retard record de quatre heure et demi. Déception de ne pas avoir de « pipe » pour notre premier concert en Espagne, déception pour tout le travail effectué en amont par Kevin… Mais confiance absolu en notre Pierre Stéphan qui va donc assurer en solo toutes les parties instrumentales.

Match dans un restaurant sur le Praza Igrexa, au milieu des familles espagnoles clairement pro-croates, et arrosé à l'Estrella Galicia, bière blonde locale. Grosse ambiance pour une partie de l'équipe du CELTIC SOCIAL CLUB (Manu et Julien en tête) et magnifique victoire pour l'équipe de France. Signe avant coureur d'un bon show à deux étoiles ? D'autant que la valise de Yann nous attend finalement à l'hôtel.

À 22h, après repos et dîner, nous redescendons d'As Pontes pour rejoindre le site et notre show en clôture du festival à 1h du matin. Les 8 000 personnes massées devant la scène sont déjà chaudes pour le concert des irlandais de Lunasa. Rapide changement de plateau. À peine lancées les premières mesures de « Celtic Social Club », nous savons que le concert fera date. Énorme enthousiasme, gigantesque ferveur, accueil de dingue qui ne fera que prendre de l'ampleur tout au long du show. La foule jumpe en rythme, hurle en cadence, répond comme un seul homme à toutes les annonces de Dan en Espagnol, souvenir de ses rencontres mexicaines dans ses dix années à New York… Nous serons littéralement portés, en apesanteur galicienne, pendant cet heure et demi d'un incroyable concert dans le chaudron espagnol. Retour vers quatre heure du matin à l'hôtel, heureux et comblés, pour une très courte nuit.

À La Corogne, le feuilleton des compagnies aériennes se poursuit, avec un retard de deux heures sur notre vol vers Lisbonne. Dan parvient quand même à grimper dans sa correspondance pour l'Angleterre. Nous prendrons finalement un autre vol pour Orly, gérant au mieux les décalages pour les trains retour à Montparnasse. Pierre et Yann devront passer la nuit à Paris. Deux jours de repos bien mérité avant la suite de notre « summer tour ».

Gracias, magnifique Ortigueira. À très vite en Gallice et en Espagne !


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